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 Complot à la Cour de France

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lili
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MessageSujet: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeJeu 24 Mai 2007 - 13:21

Alors, d'abord, je dois vous dire que je ne l'écrit pas toute seule parce que je suis incapable d'écrire un truc aussi long a moi toute seule. Donc mes parties sont en violet, celles de Marianne en bleu. Par ailleurs, la plupart des personnages maculins sont des "artistes" actuels donc s'il y en a un que vous ne reconnaissez pas, dites le moi ! Et surtout n'hésitez pas à postez vos commentaires au fur et à mesure de l'histoire.

Voila voila, enjoy your reading !

Notre histoire débute donc en l'année 1688 (nous verrons pourquoi après). Le royaume de France est dirigé de main de maître, depuis près de vingt ans, par le grand (par son prestige) Louis XIV. À l'époque, la vie de Cour est symbolisée par un train de vie mouvementé et fastueux. C'est l'ère du paraître, de la superficialité et de l'amusement. À Versailles, les Grands côtoient les courtisans qui passent leur temps à colporter des ragots et mendier des faveurs (j'avoue, cette dernière réplique n'est pas de moi). Notre histoire concerne les tribulations de deux jeunes courtisanes. La première, Marianne de Laventile (me demandez pas d’où je sors ça !), est aussi superficielle, sûre d'elle et sadique (pas trop quand même, restons soft) que la seconde, Aude de Montalembert, est calme, gaffeuse et intellectuelle (disons qu'elle s'intéresse beaucoup à la littérature). Elles sont pourtant amies, ce qui est un nom facile à donner à l'époque et ne peuvent résister à l'envie de se raconter leurs petits secrets et de "comploter" en vue d'attirer un membre de la gent masculine dans leurs filets.

Marianne (rentrant dans le salon) : Encore en train de lire ? Quel est encore ce nouvel ouvrage dont je sens que tu vas me vanter les mérites ?
Aude : Eh bien, vois-tu, c'est un auteur qui est connu de tous ici, même de toi, bien que je doute que tu suives ses conseils.
M : Ses conseils ? Tu veux dire pour choisir mes robes ?
A : Non, pour mener au mieux ta vie, jusqu'au dernier jour. Je te parle du nommé La Bruyère.
M : Oh lui ! Ma foi, je dois avouer que la prédication janséniste ne me convient guère.
A : Je m'en étais bien rendue compte. Cependant, ce livre devrait t'intéresser d'autant plus qu'il parle de toi.
M : De moi ??? Où ça ? À quelle page ? Que dit-il ?
A : Ne t'emballe pas de la sorte, il ne cite pas ton nom. Mais, je n'ai pu m'empêcher de faire un rapprochement entre ce portrait et ta personne.
M (elle le lit) : Hum… Il y aurait quelques petites choses à modifier s'il voulait vraiment que ce portrait me ressemble, mais, disons qu'il est assez fidèle.
A : Et ça ne te fais rien ? Je n'oserais plus apparaître en public après ça.
M (avec un grand sourire) : Penses-tu ! Non seulement je vais me montrer en public, mais en plus, tu vas m'accompagner. Allez, dans les jardins !

Elles se rendirent dans les jardins du roi.

En ce jour de printemps, les deux amies se promenèrent tranquillement tout en espérant rencontrer quelques autres courtisans afin d’alimenter leurs conversations. Aude portait une robe corsetée noire et bordeaux tandis que Marianne portait une robe bleue avec du velours (en ce moment j’ai une envie de velours), les pans de leurs robes nettoyant tout ce qui se trouvait sur leur passage, elles rencontrèrent finalement deux jeunes hommes que hélas, elles ne connaissaient que trop bien.
A : Ô mon Dieu… Marianne… Marianne…. Maria…(Elle se retourne) mais qu’est-ce que tu fabrique ??
M (consternée) : Ma robe…
A (levant les yeux au ciel) : Quoi ta robe ? Elle est très jolie, elle te va très bien, tu vas pas te mettre en tête de changer de robe alors qu’il t’a fallu 3h pour te décider à enfiler celle-là alors que nous n’allons même pas à un dîner !!!!
M : C’est pas ça, mais elle est tachée !!!
A : Oui ben quelle idée de mettre une robe toute neuve au début du printemps alors que le sol est encore tout humide, hein ? Ma chère amie parfois je te trouve la tête bien vide !
M (grand sourire) : Tout le monde pense comme toi mais personne ne se dit que c’est un rôle…
A : Pardon ? Bon avant que tu te mettes à délirer alors qu’il n’est même pas 10 du MATIN, je voudrais que tu regardes qui arrive juste en face.

Marianne leva les yeux de sa robe pour les fixer sur les deux jeunes hommes s’approchant lentement mais sûrement vers elles. Aude ne lut aucune expression sur son visage et se dit que son amie (qui avait la mémoire courte) avait déjà oublié l’homme qu’elle jurait aimer plus que tout au monde une semaine auparavant… Certes, mais qu’elle ose oublier son homme à ELLE, Aude… Elle n’en revint pas.

A : Marianne ? Ca y est c’est bon, tu remet les noms sur les visages…
M (un étrange sourire aux lèvres) : Si je ne m’abuse, il s’agit de messieurs Brian de Joubert et Jean Baptiste d’Elis... Bien sûr que je m’en souviens … (Elle planta un regard étrange dans les yeux de Aude qui la surpris tout en la dérangeant) Comment pourrais-je oublier M. d'Elis dont tu me vantes les mérites depuis que nous avons 14 ans, âge auquel tu l’as rencontré et depuis lequel tu nies absolument t’intéresser à lui.
A : Mais c’est parce que c’est faux… Je … Je le trouve sympathique voila tout…
M : Même à moi tu ne le dis pas !
A : Mais dire quoi à la fin ?!!!!
M (sourire émail diamant): Que tu l’aimes !
A : …… Chuuuuuuuuuuut ils vont entendre !
M : Et alors ? Ca éveillera sa jalousie et un homme jaloux… C’est tout simplement sublime !
A : Et toi mlle « je sais tout », la semaine dernière, tu étais folle de M. de Joubert et cette semaine tu sembles à peine le reconnaître…Pour toi dire « je t’aime » ne représente qu’un jeu.
M : Nous avons eu quelques différends… J’aime à ma façon.
A : Autant dire que tu n’aimes pas alors.
M (à nouveau sourire étrange dérangeant) : Je t’assure que quand je dis aimer, j’aime vraiment cette personne mais pas aussi purement et fidèlement que toi… Moi je suis… Volage… J’aime à peu près tout ce qui passe !
A : J'avais remarqué ! Et quels différends ?
M : Hum… Ils approchent, évitons de parler de choses embarrassantes !
A : Ouais, qui est ta nouvelle victime ?

Marianne lui fourra un coup de coude dans les côtes et les deux hommes arrivèrent tous sourires et firent leurs révérences aux dames.
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeJeu 24 Mai 2007 - 19:30

Aude eut un sourire gêné et toussota pour s'éclaircir la gorge. Marianne dégaina, comme d'habitude dans cette occasion, son fameux sourire émail diamant.

B : Mesdemoiselles, bonjour, nous sommes chanceux de vous trouver ici.
M : Oui en effet, vous seriez passés quelques minutes plus tôt, vous nous auriez manqué.

Ce fût au tour de Aude de donner un coup de coude à son amie.

JB : Mais le destin a voulu que nous nous croisions ici. Ainsi, je vais oser ma demande et suivre sa volonté.
A (bas à Marianne) : Ce qu'il cause bien quand même !
M (//) : Tellement bien que j'ai rien compris.
JB : Vous n'êtes sûrement pas sans savoir que le roi de France organise un bal ce soir ?
M : Evidemment, toute la Cour ne parle plus que de ça en ce moment.
B : Oui, ça doit vous changer de n'être pas le sujet principal des courtisans. (Oh le vilain)
M : Mais, mon cher, je les y encourage. Il ne me plaît guère que tout le monde connaisse ma vie mieux que moi-même. J'ai donc cessé de m'exposer et suis devenue quelqu'un de très secret.
JB (pour couper la dispute qui arrive) : Et donc, je viens vous demander si vous accepteriez de m'accompagner et d'être ma cavalière... (:-D) Mlle de Laventile ?

A ces mots, Aude eut l'impression qu'elle allait défaillir. Pour cacher son trouble, elle sortit son éventail et se cacha derrière, épiant du coin de l'oeil son amie et attendant surtout sa réponse.
M (après réflexion) : Après tout pourquoi pas.
A : Marianne !
M : Oui ?
A : Enfin, tu sais très bien que tu es déjà engagée pour ce soir.
M : Ah ? Ah oui ! Eh bien tant pis, je me désengagerai. M. d'Elis, j'accepte votre invitation. A ce soir.

Elles s'éloignèrent et Aude tira Marianne sur un banc après s'être assurée que les deux hommes étaient partis.

A : Je peux savoir ce qui t'as pris d'accepter ?

M : Bon puisque tu serais tombée dans les pommes s’il t’avait demandé, j’accepte et comme ça pendant toute la soirée j’essaierais de savoir si tu as une chance ou pas.
A : Mais c’est horrible ! Tu peux pas faire ça !!!
M : Quoi, sortir avec l’homme que tu aimes pour savoir si lui il t’aime ? Mais si je peux !!!!
A : Non, tu ne peux pas sortir avec lui tout court !!!
M : Mais c’est pour la bonne cause !!
A : Je te connais !! Les bonnes causes finissent toujours en horribles pêchés avec toi !
M : Mais non……
A : Je te connais depuis le berceau !
M : Et est-ce que dans mon berceau je sortais avec des hommes pour pêcher ?
A : T’étais pas loin !
M : Arrêtes c’est pas si…
A : Je déteste cette idée, il pourrait en venir à croire que je le fais espionner ! Et arrêtes de te tracasser, c’est à toi qu’il a demandé de l’accompagner, que je sache, pas à moi !
M : Arrêtes tu sais comme sont les hommes ! Avec la Cour, il est dangereux pour un homme de s’approcher trop de la femme qu’il aime et de se faire… Avoir ! Je suis sûre qu’il a fait ça uniquement pour voir ta réaction !
A : Dans ce cas il devait espérer aussi que tu refuse pour pouvoir me demander à moi !
M : Oh… Je n’y avais pas pensé…C’est vrai que sur le coup…
A : Quoi ?
M : Ben en fait, j’ai absolument besoin d’un cavalier…
A : Tu as toujours besoin d’un cavalier Marianne !!! Et tu peux avoir celui que tu veux mais évidemment tu as choisi le seul que je voulais !
M : Mais c’est pour voir si j’intéresse… Attends !!!!!
A : Quoi ?
M : On inverse les rôles !!!
A : Je …. NON !!!!!!
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeVen 25 Mai 2007 - 23:56

Eh ben ça en fait de la lecture mais ça se lit tout seule j'adore !

Il y aura une suite ?
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MessageSujet: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeSam 26 Mai 2007 - 10:01

Evidemment Eva !! J'ai dit que c'était une histoire longue ! ^^

M : Mais je…
A (vraiment en pétard) : NON ! ! ! Tu lui as dit que tu irais alors tu iras ! Et tant pis pour toi si t'as des regrets maintenant ! C'est pas mon problème !
M : Et qu'est-ce que je vais dire à Eric moi ?
A : Eric ? Eric de Ban ? Ben tu sais quoi, j'irai lui parler moi-même, histoire de lui montrer quelle adorable femme tu es. Non seulement tu l'abandonnes pour ce soir, mais en plus tu vas au bal avec celui destiné à ton amie. Si amie il y a toujours !
M : Mais… Tu peux pas faire ça !
A : Quoi ? Démolir l'opinion à ton sujet qu'a l'homme qui te plait le plus à la Cour ? Mais si je peux !! Je peux et, en plus, je vais le faire ! Au revoir très chère.

Sur ce, elle tourna les talons et s'en alla. Marianne, abasourdi par le changement de comportement de son amie, d'habitude si calme et sage, resta un bon moment sans bouger. Puis reprenant ses esprits, elle partit en courant pour essayer de trouver M. de Ban avant Aude. Cependant, Aude, tout en ruminant sa colère et sa déception, se trouva nez à nez avec Eric de Ban.

E : Tiens, Mlle de Montalembert. (Il fait sa révérence)
A : M. de Ban, justement je vous cherchais.
E : Vraiment ? Mais à quel sujet ?
A : Au sujet de votre cavalière de ce soir.
E : Oh, Mlle de Laventile. Quelle charmante personne ! De la finesse et du savoir-vivre ! J'ai beaucoup d'affection pour elle.
A (avec ironie) : Oui que de finesse et de savoir-vivre !
E : Quelque chose ne va pas ?
A : Euh… Eh bien… Ma foi non ! Je voulais juste savoir si vous n'aviez pas changé d'avis.
E : Non, non, absolument pas.
A : Et aussi, j'ai cru comprendre qu'elle voulait savoir votre tenue de ce soir, afin d'accorder la couleur de sa robe avec votre vêtement.
E : Car elle pense à tout ! Décidément, cette femme ne cesse de me surprendre. Bien, vous lui direz que je compte porter une veste longue rouge à couture dorée sur une chemise blanche et un pourpoint rouge également.
A : Très bien, je ne manquerai pas de lui dire. Au revoir monsieur.
E : Au revoir.

A (seule, après un long silence) : Maudit soit le jour où j'ai décidé de placer l'amitié au-dessus de tout !


Aude retourna sur ses pas se maudissant toujours intérieurement lorsqu’elle vit son amie arriver en courant, ses longs cheveux (oui un p’tit fantasme des cheveux au milieux du dos) complètement embroussaillés et l’air complètement désorientée. Elle reconnue Aude et lui courut dessus.

A : Mais, Marianne, qu’est ce qui se passe ?
M : Tu a vu Eric ?????!!!!
A : Oui…
M : Je… Je t’en pris !! Dis moi que tu n’as rien fait de…
A : T’es vraiment une gourde !

Marianne rougit à ces paroles et un air d’excuse passa sur son visage (ce qui était disons le très très rare)

M : Tu ne lui as rien dis ?
A : Je lui ai juste fait croire que tu voulais savoir comment il s’habillait…
M (reprenant ses esprits) : Ah oui tiens, c’est pas idiot !!! Comment s’habille t il ? J’avais prévu de mettre soit ma robe blanche aux bordures d’or soit la rouge sang…
A : La rouge sera préférable je crois…

Marianne émit un petit cri de sourie et sauta dans les bras de son amie

M : Je t’adore !!
A : Merfi (étouffée par son amie) !
M : Nous avons un problème…
A : Mmmmh ?
M : J’ai deux cavaliers pour ce soir … Celui que tu aimes… Et M. de Ban.
A : Celui que TU aimes.
M : Ahaha (rire gêné) mais non je ne suis pas amoureuse.
A : Mouairf…. En tout cas moi je dirais que TU as un problème ! Na !
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeSam 26 Mai 2007 - 11:59

Allé, je veux savoir la suite Very Happy... ca promet d'être captivant! (Ben ce l'est déjà mdr...)
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeSam 26 Mai 2007 - 12:17

Désolée, mon ordi déconne, il veut plus mettre de couleurs alors je fais autrement, mes parties en italique, celles de Mane en gras

M : C'est juste. Mais comme tu es mon amie, tu vas m'aider à me sortir de là, n'est-ce pas ?
A : J'ai l'impression qu'il n'y a que dans ces moments-là que tu te souviens du mot amitié, et bizarrement, c'est toujours à sens unique.
M : Là, tu exagères, je te rappelle que c'est aussi dans ton intérêt de retrouver M. d'Elis. Tu sais ce que je crois ?
A : Non, mais je sens que ta réponse est imminente.
M : Je crois que je vais renoncer à échafauder un stratagème compliqué dont je ne me souviendrai pas le moment venu.

Aude la regarda de travers.

M : Quoi ?
A : Toi ? Tu laisses tomber les stratagèmes compliqués, toi ?
M : Oui, moi !
A : Très bien, en ce cas ne cherchons pas plus loin et allons nous préparer.
M : Ce me semble une excellente idée. Allons-y.

Les deux jeunes femmes retournèrent donc dans leurs appartements respectifs en soulevant des montagnes de poussière en chemin.
Le soir venu, elles se retrouvèrent dans la salle de bal du château. Les lustres en cristal brillaient de tout leur éclat, un grand orchestre avait été installé sur une estrade et des guirlandes décoraient chaleureusement les murs. La salle était déjà bondée quand les deux jeunes femmes entrèrent.

A : Marianne, je maintiens ce que je t'ai dit, je pense que tu devrais arrêter d'utiliser de la soie et du fil d'or pour tes robes.
M : Ecoute, cela fait partie de nos privilèges alors, autant en profiter !
A : Certes, mais comme tu le vois, le satin est tout aussi joli et coûte
bien moins cher.
M : Mmhh... (Changeant de sujet) Je ne vois pas M. de Ban.
A : Marianne, ce doit être la couche de poudre que tu t'es mis sur le nez qui t'empêches de voir correctement. Il est juste devant toi.
M : Ah ! C'est juste.
E : Mlle de Laventile, vous êtes en beauté ce soir...
M : Vous trouvez ?
E : Bien que vous le soyez aussi en temps normal.

Marianne rougit et Aude émit un petit rire discret devant le visage un peu décomposé de son amie. Marianne et son cavalier partirent donc en direction de la piste de danse et Aude resta seule. Au moment où elle allait s'asseoir, elle vit entrer M. d'Elis, accompagné de quelques autres courtisans. Il la vit aussi et lui lança un sourire charmeur auquel elle répondit sans hésiter. Alors, Christophe Maé du Roy se présenta à elle.

C : Mlle de Montalembert, vous illuminez ce bal, vêtue de la sorte.
A (rougissant) : Allons, M. du Roy, pas tant de compliments s'il vous plaît. Vous savez que je n'y goûte que très peu.
C : Certes, mais quand la vérité est aussi éclatante, il faut la mettre à jour.
A : Quel beau discours.
C : Me feriez vous le plaisir de m'accorder votre soirée.
A : Toute ma soirée, monsieur. Eh bien ! Vous n'exigez pas peu.
C : J'en conviens, mais le bonheur serait immense pour moi.

Aude réfléchit un instant. Après tout, M. du Roy était une personne charmante. Puis, il fallait avouer qu'il était plutôt agréable à regarder. Elle se dit que c'était surtout l'occasion de savoir à son tour ce qu'il fallait attendre de la part de M. d'Elis. Sa réaction ferait office de réponse.

A : Soit monsieur, j'accepte !
C : Vous me comblez, Mlle.


Le Roi arriva près d’une heure après la rencontre de nos deux protagonistes, ainsi le bal put commencer. Marianne était ravie, elle trouva que M. de Ban était un excellent cavalier mais elle remarqua aussi qu’il s’amusait à lui lancer de petites piques (où alors il se jouait d’elle).

E : Cette robe vous va à ravir, mais c’est de la soie et du fil d’or et que je sache nous sommes dans une période où les importations de ces riches matériaux deviennent difficiles et coûteuses. Mais vous en faites tellement bon usage que je ne vois pas pourquoi je vous dis cela.
M (ironique) : Certes mon ami, vous vous y connaissez tellement, les affaires du royaume sont votre domaine si je ne m’abuse, la prochaine fois que nous nous verrons je mettrais du velours et du fil d’argent.

Ils dansèrent encore un moment avant de s’arrêter tout sourire. Plusieurs courtisans vinrent demander à Marianne l’honneur de danser avec elle, mais M. de Ban fit valoir ses droits " c’est ma cavalière ", Marianne se contentant de sourire de son sourire favori : émail diamant.
Mais lorsque d’un seul coup, arriva vers elle M. d’Elis, hors de lui, coupant court aux piques de M. de Ban (l’amour vache, il avait cru comprendre que pour garder une folle comme Mlle de Laventile il ne fallait pas se montrer trop gentil), ce dernier ne put intervenir car déjà M. d’Elis emmenait Marianne sur la piste.

M (tout sourire) : Voyons M. d’Elis, vous m’avez volée à mon cavalier et je ne pense pas que cela lui plaise.
JB : Très chère, évitez ce genre de remarque alors que vous aviez accepté d’être ma cavalière !
M (sourire mystérieux) : Voyons mon ami, nous savons très bien, vous et moi, pourquoi vous m’avez invité…
JB : Parce que vous êtes la femme que tout homme de la Cour souhaite avoir à son bras… Même le roi aimerait avoir vos faveurs, il paraît…
M : Ne me prenez pas pour l’idiote que je ne suis pas…. Malgré les apparences, certes, je sais que c’était uniquement pour observer la réaction de ma très chère amie, Aude de Montalembert.
JB : Cessez de dire des idioties !
M : Mais…. Alors pourquoi vous énervez-vous de la sorte si ce ne sont que des idioties, cela ne devrait pas vous atteindre…
JB : A la Cour, tout ce qui atteint l’honneur est important et je ne souhaite pas que vous prétextiez que je sois amoureux d’une femme que je ne connais pas !
M : Mais, vous n’étiez pas censé être son cavalier ?
JB (ironique amer) :Je n’ai vraiment pas de chances avec les filles de bonne famille en ce moment, quand je demande à l’une de vous de m’accompagner, je découvre étrangement qu’elle à déjà un cavalier.
M : Quoi ?! Pardon, je veux dire… Vous m’avez demandé le jour même pour le soir même et ma mémoire courte avait déjà oublié mon cavalier officiel…
JB : Vous, oubliez votre cavalier… C’est que vous ne devez pas vraiment l’aimer… Ou alors…
M (elle se rendit soudain compte qu’il n’y avait que deux couples qui dansaient en ce moment, M. d’Elis et elle et Aude accompagnée de M. du Roy et compris soudain l’attitude de M. d’Elis, et ne pu retenir un sourire) : Ou alors ? J’attends votre raisonnement avec impatience M. d’Elis.
JB : Cessez donc d’être aussi désinvolte ! Mais si vous le prenez ainsi… Vous avez trahi l’amitié de votre amie en acceptant d’être ma cavalière et pourquoi ? Pour voir si je l’aime ? Non, vous êtes trop égoïste pour cela, c’était uniquement pour contrarier M. de Joubert qui m’accompagnait.
M : QUOI ???????????!!
JB : Eh bien, quelle réaction !
M : Vous dites n’importe quoi ! Et de plus je n’ai jamais dis qu’Aude vous aimait… Sinon pourquoi danserait-elle avec M. du Roy ?

M. d’Elis la tourna brutalement pour observer l’autre couple dansant en parfaite harmonie et tout sourire. Il trouva Aude tellement radieuse qu’il baissa les yeux et marcha sur la robe de sa cavalière.

JB : Nous sommes donc vous et moi deux parfaits menteurs qui jouons le même jeu, nous sommes donc fait du même bois ?
M : Vous vous moquez ! Vous, d’habitude si calme, posé et réfléchi alors que moi je ne pense jamais, mais agit sur des impulsions…Bien sûr vous m’avez invité sur une impulsion…
JB : Et vous avez accepté parce que M. de Joubert est comme vous : un égoïste notoire se pavanant devant toutes les femmes et ayant osé faire la cour à une autre alors qu’il était votre cavalier… Ce que vous n’avez naturellement pas supporté, et vous vous êtes vengé sans penser plus loin !
M : Que de propos outrageants ! Et…
E (s’interposant entre Marianne et Jean-Baptiste) : M. d’Elis je ne souhaite pas qu’il y ait de litige entre nous, alors rendez-moi ma cavalière ou je me verrais forcé d’utiliser l’enseignement de l’armée pour la récupérer.

M. d’Elis jeta un coup d’œil à Marianne qui l’observait comme si elle allait lui sauter au cou pour l’égorger et il observa M. de Ban qui le dominait de toute sa taille. Il fit une révérence raide et partit. Marianne l’observa du coin de l’œil et vit qu’Aude faisait de même puis elle tourna la tête vers son cavalier et lui fit un sourire gracieux lorsqu’elle aperçu au loin M. de Joubert tentant de rattraper M d'Elis.
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeSam 26 Mai 2007 - 13:24

Je sens que je vais bien aimé ce Christophe Maé De Rou lol!

J'ai trop rigolé quand j'ai lu ça lol!
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeSam 26 Mai 2007 - 15:03

C'est Christophe Maé du Roy Eva ! Lol
Moi aussi je l'aime bien, c'est un grand romantique, mais... Mon personnage va... Légérement le malmener, mais, j'en dis pas plus... ^^
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeSam 26 Mai 2007 - 15:47

Je ne suis plus...

Prqoui Mr d'Elis a t-il invité Marianne?
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeSam 26 Mai 2007 - 22:38

Wauw. Vraiment trop classe comme histoire ! Pressée de voir la suite ! =D T'as vraiment du talent !
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeSam 26 Mai 2007 - 22:46

Oui le Roy faute de frappe Smile

Oh le pauvre !!! J'espère qu'elle sera pas trop méchante :p
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeDim 27 Mai 2007 - 9:57

Ah, ça va, j'ai compris! Very Happy

Continuons svp Smile
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeLun 28 Mai 2007 - 11:33

Lol ! Euh... Disons qu'il va prendre une sacrée douche froide si je pus dire.
Si t'as compris Nath, tant mieux, parce que c'est vraiment pas compliqué. Il joue les indics pour son copain, M. de Joubert !

Voila la suite

M. de Ban et Marianne reprirent leurs pas de danse comme avant cette interruption intempestive. Pendant ce temps, Aude voltigeait dans les bras de M. du Roy. Elle en oubliait presque M. d'Elis et surtout l'affront qu'il venait de lui faire en faisant autant violence à son amie. Pour la première fois, la sage Aude de Montalembert avait décidé de se venger. Pas une vengeance méchante, bien entendu, elle n'était pas faite pour cela, mais un simple petit pincement de cœur. Une simple égratignure. Elle dégaina son plus beau sourire et son regard de braise auquel, bien évidemment, M. du Roy ne fut pas insensible. À tel point d'ailleurs qu'il resserra son étreinte (ce qui n'échappa pas aux yeux de linx de Marianne).

M : Mon cher, puis-je abandonner momentanément nos entrechats. Il me faut aller voir mon amie.
E : Je vous en pris. Mais, ne tardez pas trop. (Grand sourire)

M : Pardonnez mon arrivée impromptue. M. du Roy, puis-je vous emprunter votre compagne quelques instants ?
C : Bien sûr. (Il la lâche à contrecœur)
M (à part) : Eh bien, eh bien ! Voilà une soirée qui ne manque pas de piment ! Alors ma chère, où en es-tu ? Que vas-tu faire ?
A : Moi, voyons, tu sais comme je suis… (Petit sourire énigmatique que Marianne connaît si bien) Je crois que je vais laisser les choses suivre leur cour.
M : Comment ça ?
A : Je suis en passe de conquérir mon premier amant à la Cour.
M (déstabilisée) : Quoi ??? Mais, et M. d'Elis que tu aimais tant. Que devient-il ?
A : Je vais lui rendre la monnaie de sa pièce. Il a voulu me mettre à l'épreuve, n'est-ce pas ? Eh bien, moi aussi je vais le mettre à l'épreuve et nous verrons ce qu'il en sera.
M : Je n'en reviens pas. Toi, tu vas appliquer le principe du mot vengeance.
A : Oui ma chère et plutôt deux fois qu'une ! Mais sur l'heure, retournons voir nos hommes. Crois le ou non, l'étreinte de M. du Roy me manque, c'est un vrai délice !

Pendant ce temps, M. de Joubert avait entraîné M. d'Elis hors de la salle, sur le grand perron qui donnait sur les jardins du château.
B : Eh bien ? Qu'a-t-elle dit ?
JB : Mon cher, c'est la dernière fois que je me fais humilier pour toi. En plus, je ne sais que te dire sinon que tu la crois plus sotte qu'elle ne l'est en réalité.
B (regard de travers) : Développe…
JB : Cette jeune femme a l'art du mot et du paraître et, malgré ce que beaucoup pensent, elle a une certaine forme d'intelligence.
B : Es-tu bien sûr que nous parlons de la même personne ?
JB : Absolument certain.
B : Mais qu'a-t-elle dit à mon sujet ?
JB : Rien. Non seulement je n'ai obtenu aucune information, mais, en plus, Mlle de Montalembert semble m'avoir remplacé. (Ironique) Brian, tu m'as fait passé une merveilleuse soirée !

Soudain, Aude et M. du Roy apparurent à leur tour, sans s'apercevoir de la présence des deux hommes.

A (qui avait très bien repéré M. d'Elis) : M. du Roy, vous m'avait fait passer une merveilleuse soirée !

C : Oh et vous, quelle soirée m’avez-vous offerte… Je n’en reviens pas, je pense que nous devrions apprendre à nous connaître mieux, c’est vrai nous nous côtoyons si souvent à la Cour sans jamais prendre le temps… D’approfondir !
A : Quelle merveilleuse idée !
C : Que diriez-vous d’un pique-nique demain au bord de la rivière où dans le parc que le Roi a récemment offert à mes parents… ?

Aude entendit quelqu’un s’étouffer et vit sans peine qu’il s’agissait de M. d’Elis. Elle remarqua que M. de Joubert la regardait avec un sans gêne effronté.

A : Oh, cela fait tellement longtemps que je ne suis pas allée au bord de la rivière, il est vrai avec cet hiver froid… C’est pourquoi je préfèrerais voir votre parc quand les jours seront moins cléments…
C : Vous viendrez donc demain ?
A : Volontiers.

Sur ce, Aude vit M d’Elis partir brusquement suivit par M. de Joubert et bien que sa petite vengeance ait eu l’effet escompté, Aude ne se sentit pas aussi heureuse qu’elle aurait dû l’être (contrairement à Marianne qui jubilait dans ce genre de cas) mais se sentait triste et vide… Quoi ? Que voulait-elle après tout ? Elle voulait blesser M. d’Elis, c’était fait, elle l’avait volontairement éloigné d’elle, même si ce n’était pas vraiment ce qu’elle recherchait… Et zut, elle avait un nouveau prétendant qui, lui, au moins, montrait ses sentiments, elle méritait d’être heureuse et pas d’être malheureuse parce qu’un homme n’osait pas dire les choses les plus simples (ça travaille dans cette petite tête).

Plus loin Brian rattrapa Jean-Baptiste.

B : Jean-Baptiste, Jean-Baptiste… Attends !!! Mais qu’est ce qui t’as pris ??

M. d’Elis se retourna avec sur le visage une expression mélangée entre la colère intense et le malheur le plus profond.

B : Enfin, je veux dire…. Je sais ce qui t’as pris, mais enfin, tu donnes raison à cette garce en t’enfuyant de la sorte et…

Brian qui ne l’avait pas vu venir sentit une douleur intense le frapper au visage et se retrouva parterre. Il se retourna, secoué :

B : T’es malade ?!!!!!
JB : Ne la traite pas de garce !!!!
B : Tu frappes donc ton meilleur ami tout ça parce qu’il a osé te dire la vérité sur cette fille que tu prétends aimer…
JB : MAIS JE L’AIME !!!! C’est justement ça le problème !
B : Oui en effet tu as un problème… Mais il y a un moyen simple de le résoudre…
JB : Vas-y, je t’écoute, toi le Don Juan de ces dames !
B : Dis lui la vérité.
JB : Quoi ?
B : Dis lui ce qu’elle rêve d’entendre… " Je t’aime ".
JB : Pourquoi je le lui dirais, elle le sait d’après ce que m’a dit Mlle de Laventile !
B : Ce ne sont que des suppositions de femmes de Cour… Dis lui la vérité !
JB : C’est vrai, tu es bien placé pour me dire ça toi ! Tu dis toujours la vérité !
B : Mais je n’aime personne moi !
JB : Moi je te frappe et toi tu me mens ! Quelle belle équipe !
B : Je ne mens pas !!!
JB : Dans ce cas, je vais te faire découvrir un truc… Tu es amoureux de Mlle de Laventile.
B : Non.
JB : Si…Sinon pourquoi aurais-tu essayé de m’envoyer jouer les indiques ?
B : Je ne t’ai pas envoyé…
JB : J’avais oublié que tu étais si arrogant !
B : Hum, hum, pour en revenir à ton problème, je pense que tu devrais régler son compte à ce connard de Maé du Roy… Il est insupportable et sait très bien quels liens vous unissent toi et Aude…
JB : Ah… Et quels liens ?
B : Euh… Vous vous aimez…
JB : Mais c’est pas un lien ça puisque je ne sais pas si elle m’aime.
B : Demandes lui…
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeLun 28 Mai 2007 - 17:03

Eh ben !! ça c'est de la vengence lol il en revient pas !
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeLun 28 Mai 2007 - 17:43

Il ne faut jamais jouer avec le coeur d'une femme sinon elle vous le rend au centuple ! Lol
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeLun 28 Mai 2007 - 18:18

tu as raison
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeLun 28 Mai 2007 - 18:20

C'est pas très gentil ça... Moi je ne pourais jaaaaaaaaaamais faire ça... Smile

Apart quand il l'a vraiment mérité mdr
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeMar 29 Mai 2007 - 11:44

Ben la, il l'avait pas vraiment mérité mais elle ne le sait pas.

Aude était restée seule à réfléchir sur l'escalier. Assise sur une marche, les bras croisés, les yeux dans le vide. Mille questions lui traversait l'esprit. Pourquoi avait-elle fait ça ? Ça n'était pas du tout son genre, elle avait trop d'égard envers l'être humain pour jouer de la sorte avec l'âme de quelqu'un. Sans le sentir arriver, elle se mit à pleurer. Son chagrin était tel qu'elle n'entendit pas arriver Marianne.

M : Eh bien, eh bien ! Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Tu n'as pas réussi ?
A (entre deux sanglots) : Oh si ! Bien plus que je ne l'espérais… J'ai rendez-vous demain avec M. du Roy… Et M. d'Elis est au courant…
M : Mais alors, c'est parfait ! Tout se déroule comme prévu.
A : Oui, mais je ne ressens aucune satisfaction.
M : C'est normal ! Je t'ai déjà dit que tu n'es pas faite pour ce genre de chose. Tu es trop tendre pour assumer une vengeance.
A : J'imagine que tu parles en connaissance de cause.
M : Evidemment. J'en ai mené plus d'une, tu peux me croire.
A (éclatant à nouveau en sanglot) : Marianne !!!! Si je le perds après l'avoir attendu si longtemps, je ne me le pardonnerai jamais !!!
M (soupir) : Tu savais pourtant dès le début qu'à la Cour, il ne faut jamais aimer quelqu'un. Il ne faut jamais avoir de vrais sentiments si on ne veut pas finir… Dans cet état-là !
A (entrant dans une colère monstre) : Mais, je ne PEUX PAS vivre comme ça !!!! Moi, j'ai besoin de sentiments vrais !! D'amour, d'amitié, de chaleur humaine !!!! Ici, tout est faux, tout est vide, ces gens n'ont aucun intérêt ! Ils n'aiment rien sinon leur propre personne. Ce sont tous des pantins qui servent aveuglément et le roi tire les ficelles à sa guise !! Lui aussi joue avec les hommes, il n'a aucun respect pour personne !
M : Mon Dieu, Aude arrête ! On va t'entendre, tu devrais avoir honte de dire ça.
A : C'est moi qui devrais avoir honte ! J'en ai assez, je veux quitter cet endroit ! Je fais mes bagages et je m'en vais !

Elle se leva, tourna les talons et s'en alla. Marianne, désemparée, ne savait que faire. La suivre pour l'empêcher de partir ? À quoi bon, elle était plus têtue qu'une mule. À cet instant, M. du Roy arriva en courant, l'air tout affolé.

C : Mlle de Laventile ! Mlle ! Que se passe-t-il ? Que lui arrive-t-il ?

Elle le considéra un instant puis se dit qu'on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.

M : Ah M. du Roy ! Vous tombez bien. J'ai besoin de vous ! Mlle de Montalembert a décidé sur un coup de colère de quitter la Cour. Mais, je sais très bien que cette décision la déchire ! Monsieur, allez la voir, parlez lui. Elle sait l'affection que vous lui portez, elle vous écoutera, j'en suis convaincue.
C : Si vous pensez que je peux l'en détourner… J'y vais !

Il se dirigea donc vers les appartements de la jeune femme, bien décidé à la faire rester à la Cour par tous les moyens en sa possession. Arrivé devant la porte, il prit une grande respiration et frappa.

A (derrière la porte) : Entrez.

C : Je…. (Il observa un instant la pièce dans laquelle il se trouvait et remarqua que le bon goût de Aude était sans faute)
A : Oh ! M. du Roy… Je pensais que… (Elle rougit en observant sa chambre que bien qu’étant impeccablement rangée, elle pensait être en foutoir)… Je pensais que c’était Marianne, alors je vous ai dit d’entrer mais… Il ne serait pas bien que des commérages sur vous et moi circulent… Des commérages disant que vous entrez dans ma chambre pourraient être…
C : Compromettants !
A : Exactement (sourire gêné).
C : Dans ce cas, je vous attends en bas de votre magnifique escalier de marbre (il fit un grand sourire) et nous allons nous promener quelques instants…
A : Mais… Nous promener la nuit, seuls, comme cela, toujours ces saletés de commérages vont aller bon train !
C (plus sérieux) : Mlle de Montalembert si vous laissez ce que les autres pensent guider le moindre de vos actes jamais vous n’arriverez à vivre… De façon heureuse, bien entendu.
A (légèrement remontée) : MOI !!! Me laisser " guider par ce que les autres pensent ", vous me connaissez mal M. du Roy !!
C : Et je ne demande qu’à mieux vous connaître… (Aude rougit) Je vous attends en bas de l’escalier.

Sur ce le jeune homme sortit d’un pas agile de la chambre et dévala les escaliers, excité comme un adolescent.
Aude se retourna face à sa glace et observa longuement son reflet… Ce qu’elle vit lui déplut, elle avait les yeux rougis par les pleurs et il lui semblait avoir le visage bouffi pour la même raison. Brusquement elle se leva, et fouilla dans son armoire à la recherche d’une autre robe que cette robe de bal que Marianne lui avait fortement conseillée et malgré le bon goût de son amie (seule chose à peu près fiable qu’elle possédait) cette maudite robe gardait avec elle le souvenir de cette soirée désastreuse et Aude souhaitait s’en débarrasser. Elle enleva donc la robe sans plus de soins (elle pensa que si Marianne la voyait faire, elle l’étranglerait sur place pour manque de respect à ce " bijoux " comme elle la qualifiait). Elle trouva une robe simple mais belle d’un bordeaux foncé qui lui allait à ravir, elle retourna devant sa glace, demanda à ce qu’on lui apporte un peu d’eau fraîche, elle se débarbouilla un peu ce qui lui donna le teint d’une gamine de 8 ans. Satisfaite, elle se chaussa et descendit l’escalier et remarqua le regard admiratif de M. du Roy.

A : Désolée, vous auriez pu me faire remarquer que j’avais une mine effroyable !
C : Désolé mais je n’avais pas remarqué !
A : Vous n’êtes qu’un flatteur !
C : Moi ? Je ne dis que la vérité...
A : Comme tous les courtisans alors me direz-vous !
C : Avec vous je ne suis plus un courtisan… Je suis simplement Christophe Maé du Roy, un homme frappé par vos charmes …

Aude faillit éclater de rire car à la Cour elle trouvait ces discours tellement habituels et creux mais en voyant l’expression de M. du Roy elle se tut et en fut flattée se disant qu’après tout, même à la Cour les gens honnêtes existaient.
Il lui tendit le bras qu’elle prit en souriant et ils allèrent se promener dans les jardins du château des Montalembert.

Marianne elle de son côté était inquiète, si Aude s’en allait, elle n’aurait plus d’amie car certes elle discutait avec tous, riait, ragotait… Mais uniquement avec Aude elle pouvait dire ce qu’elle pensait ou ressentait réellement, même si c’était toujours de manière dérisoire. De plus, elle savait très bien que les autres femmes de la Cour la détestaient car elle était la femme la plus en vue et la plus désirée de tout le royaume, ses caprices et ses nombreux prétendants/amants étaient connus de tous et enviés de toutes... Aude était la seule personne en qui elle avait confiance et avec qui elle n’avait pas besoin de jouer un rôle. Elle se vit soudain vouée à l’ennui et à la superficialité jusqu’à la fin de ses jours sauf si elle aussi quittait la Cour pour vivre près de son unique amie… Ce qui était inimaginable, Marianne aimait cette vie insouciante et libre qu’elle menait et n’avait aucune envie d’aller se perdre dans la cambrousse par amitié où malgré tout elle finirait par mourir d’ennui… "Dans les deux cas, je suis vouée à la même fin… C’est terrible ".
Trouvant le temps long depuis qu’elle avait envoyé M. du Roy réconforter et ramener Aude à la raison, elle décida d’aller voir elle-même ce qu’il en était.
Elle avait parcouru la moitié du chemin la séparant de la demeure de son amie quand elle vit deux ombres devant elle. Une adossée au mur nonchalamment, l’autre immobile dans une position qui semblait être celle d’une réflexion intense et profonde.
Marianne resta quelques secondes interdite puis se dit qu’il s’agissait sûrement de M. d’Elis et M. de Joubert et elle était bien décidée à savoir ce qu’ils se disaient. Elle observa le grand arbre sous lequel elle se cachait et se dit que pour avoir le son en plus il lui faudrait grimper. Elle fut bien embêtée car sa robe risquait d’être abîmée et après un moment d’hésitation, elle se résigna à enlever sa précieuse robe et ses précieuses chaussures ornées de pierreries qu’elle camoufla sous le buisson derrière lequel elle s’était dissimulée jusque-là. Prudemment elle s’avança, trouva un appui et grimpa dans l’arbre. Une fois arrivée sur la branche où elle pouvait entendre toute la conversation, sans être aperçue, elle constata avec joie qu’elle avait bien fait de retirer sa robe puisque son jupon était maintenant en lambeaux. L’air était un peu frais pour un soir de printemps, mais elle n’avait pas l’intention de dormir ici non plus. Elle se concentra et écouta avec le plus d’attention possible.
B :… C’est une grossière erreur.
JB (sortant de sa pose de penseur de Rodin) : Je n’ai pas le choix !
B : Bien sûr que si et je te le dis tout de suite ce n’est pas la bonne solution !
JB (rire sardonique) : C’était bien la tienne avec Mlle de Laventile !!!
B (s’énervant) : Tu es en train de comparer le jour et la nuit je te signale ! Et regarde comme ça a été efficace !
JB : Je t’assure que ça a été efficace…
B : N’importe quoi, tu espères que ça va marcher avec Mlle de Montalembert alors que ça a échoué avec la pire garce du royaume ! Tu es fou, ça va la faire fuir encore plus vite !

Marianne se retint de lui hurler qu’il n’était qu’un sombre crétin, elle bouillait intérieurement.

JB : Je suis sûr qu’elle est amoureuse de toi ! Tu as été le seul homme à lui résister jusque-là et ça l’a impressionné, je suis sûr que maintenant elle se dit que tu es différent de tous les autres pantins du royaume qui cèdent à ses moindres caprices !
B : Trêve de plaisanteries, je doute même que cette fille ait une pensée… Oublies ce plan tout de suite, le mieux que tu puisses faire dans ton cas, c’est de lui dire la vérité…
JB : Arrêtes avec ces conneries veux-tu !!!

Marianne sourit et songea " Allez M. d’Elis, dit à ce c****** de M. de Joubert de quelle vérité s’agit-il… Tu n’as qu’un mot à dire…. Alors dis le ! ".
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeMar 29 Mai 2007 - 12:16

Allé, Lili! Continue!
Je suis sur le bord de ma chaise! (ça se dit en français?? J'en ai aucune idée...) Mais bon, message est passé jcrois Very Happy
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeMar 29 Mai 2007 - 13:06

Non ca se dit pas en francais, mais j'ai saisi l'idée je pense ! Laughing

JB : Franchement, quand bien même je lui dirais, comment veux-tu qu'elle me crois ? Surtout après le coup que je lui ai fait. Je…

Un craquement sourd se fit entendre. Sans qu'elle ait eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait, Marianne sentit la branche se rompre et la jeune fille tomba de son perchoir s'étalant de tout son long entre les deux hommes. Heureusement pour elle, il y avait de l'herbe en dessous. Alors qu'elle se redressait tant bien que mal, les deux hommes, reprenant leurs esprits, la considérèrent un instant. Échevelée, sale (ben oui, y'a de l'herbe, mais y'a aussi de la terre en dessous), en jupon et déchiré qui plus est, on était bien loin de la courtisane éblouissante à laquelle ils étaient habitués.

JB (toussotant) : Hum… Mlle de Laventile… J'imagine que vous avez une explication rationnelle à ce qui vient de se passer ?
M : Euh… Oui, en fait, c'est-à-dire que… En fait, je…
B : Mais, ce discours me semble des plus éloquents !
M : Mais, en fait, je suis… Somnambule ! Je suis somnambule.
B : Tiens donc, c'est fou… Et, dans votre sommeil, vous vous retrouvez, coup du hasard, à grimper dans un arbre. En jupon, et vous vous arrangez pour que nous soyons sous cet arbre.
M : Oh vous ! Je pense que vous pouvez vous passer de commentaires ! Après ce que je viens d'entendre, je crois utile de vous dire que vous êtes un imbécile ! (À M. d'Elis) Et vous aussi vous êtes un imbécile qui ne sait pas choisir ses amis !
JB (inquiet) : Et qu'avez-vous entendu, Mlle ?
M : Aaahh. Vous aimeriez bien le savoir, hein ? Ah ! Eh ben, vous conserverez votre ignorance, na ! À moins que…
JB : A moins que ?
M : Que vous acceptiez un marché honnête… Je vous rends un service, vous m'en rendez un… (American bright smile)
JB : Je vous écoute.
B : Ca sent l'entourloupe…
M : Vous, mêlez-vous de vos affaires, pauvre coq sans cervelle ! Et je sais de quoi je parle !
B (interloqué) : Très bien, Jean-Baptiste, je vais t'attendre plus loin (il s'éloigne).
JB : Nous disions ?
M : J'ai cru comprendre que vous aviez quelque chose à dire à Mlle de Montalembert.
JB : Détrompez-vous, je n'ai rien à lui dire. Je vous l'ai déjà dit, votre imagination vous joue des tours.
M (ironique) : Oui, sans doute. Je dois mal interpréter vos paroles… Cessez de me prendre pour une idiote, je vous ai entendu !
JB : Très bien. Mais… Vous vous égarez, j'ai effectivement quelque chose à lui dire, mais, ça n'est pas ce que vous croyez.
M : Vous ne savez rien de ce que je crois, M. d'Elis. Mais, voilà ma proposition. Je vous dis où trouver Mlle de Montalembert et, en échange, vous gardez pour vous ce que vous venez de voir. Et ça vaut aussi pour votre acolyte !

M. d'Elis réfléchit un instant. L'occasion était inespérée, mais, pourtant, un doute subsistait… Non, pas un doute, une crainte… Celle de ne pas avoir le courage de lui parler. Et même s'il parvenait à trouver cette force, voudrait-elle l'écouter ? Néanmoins, il se décida après force réflexion.

JB : Très bien, j'accepte. Où est-elle ?
M (soulagée) : Vous la trouverez à son hôtel particulier, à deux pas d'ici.
JB : Merci.

Alors qu'il s'éloignait pour rejoindre M. de Joubert, Marianne eut un éclair de lucidité (incroyable !).

M : M. d'Elis ! … Je ne vous garantis pas qu'elle sera seule. Il se pourrait bien que M. Maé du Roy ne soit pas loin.
B : Il manquait plus que lui ! Moi, je trouve qu'il s'accroche un peu trop à cette fille !
JB (soupir) : Comme je le comprends ! Et je t'ai déjà dit de ne pas parler d'elle de cette façon !
B : Désolé, mais tu sais, pour moi, toutes les femmes se ressemblent. Vaines, futiles, volages, superficielles… J'applique le principe du "sois belle et tais-toi !"
JB : C'est bien là ton erreur. Tu devrais les considérer avec un peu plus d'attention, tu te rendrais compte à quel point elles sont différentes les unes des autres.
B : Depuis quand tu t'y connais en femmes ?
JB : Depuis que j'en aime une et que je l'observe.
B : Mais, comment peut-on aimer quelqu'un que l'on connaît à peine ? Soyons lucides, tu ne lui as parlé que trois ou quatre fois et si peu. Au final, tu ne sais rien d'elle ! Tu sais ce que je crois ?
JB ; Non, mais quelque chose me dit que je vais bientôt le savoir…
B : Je crois que tu l'idéalises ! Tu ne connais que quelques aspects de sa personnalité, les meilleurs sans doute, et dès lors, tu en as fait quelqu'un d'irréprochable, l'incarnation de la… Perfection !
JB : Tu réfléchis trop, fais attention, tu vas te griller la cervelle !
B : Ne t'inquiète pas, n'oublie pas que Mlle de Laventile a dit que je n'en avais pas !

Ils rirent de bon cœur et poursuivirent leur marche jusque chez les Montalembert. Tellement absorbés par leur conversation, ils ne remarquèrent pas que Marianne qui avait remis sa robe et ses souliers les suivait à bonne distance. Ils arrivèrent donc devant l'entrée du parc au milieu duquel s'imposait la grande bâtisse. Après avoir hésité quelques instants, ils pénétrèrent dans le parc à la recherche d'un éventuel domestique qui puisse les renseigner. Ils n'eurent pas à chercher longtemps. Se fiant à leurs oreilles, ils suivirent les voix qu'ils entendaient. Longeant le petit bois, ils débouchèrent sur un lac. Là, devant la vision qui s'offrait à ses yeux, M. d'Elis cru qu'il allait défaillir…

M. de Joubert écarquilla les yeux et retint une exclamation entre ses dents. Il jeta un bref coup d’œil à son ami et se demanda s’il devait se préparer à intervenir d’urgence en cas de perte de connaissance.
Pour briser la glace et ce silence gênant il dit :

B : Euh… Mais cet homme a posé ses mains sur ton territoire !!!

M. d’Elis se tourna vers lui les yeux emplis de rage, M. de Joubert crut qu’il allait le frapper à nouveau, mais, M. d’Elis se contenta de siffler :

JB : S’il n’y avait que les mains… Mais je t’ai déjà dit… Ce n’est pas mon territoire ! C’est une jeune femme respectable… Et de loin la plus respectable de toute la Cour !
B : En effet, c’est fou ce qu’elle est respectable… Attention, dans 5 minutes il lui passe la main dans le corsage !

Ils entendirent un léger murmure s’élever derrière eux (Marianne n’en revenait pas… Aude, embrasser M. du Roy !!!!!! Mais que lui arrivait-il ?)

M : Désolée de vous avoir suivit messieurs, mais tout compte fait je n’ai aucune envie de vous voir régler cette histoire seuls, vous restez ici à épier des choses que vous ne devriez pas !
JB : Que je sache Mlle, c’est vous qui m’avez indiqué où se trouvait Mlle de Montalembert !
M : Et je vous ai aussi dit qu’elle risquait de ne pas être seule ! Mais c’était pas pour que vous regardiez comme un nigaud mais fassiez…
JB : Fassiez quoi nom de Dieu !!
M : Eclater vos sentiments monseigneur !
JB : Bravo, brillantissime idée ! Vous les femmes…

Sur ce M. d’Elis tourna les talons et s’en fut.
Après un long moment passé dans un lourd silence M. de Joubert tourna légèrement la tête vers Marianne et l’observa du coin de l’œil.

M : Monsieur ? Je peux peut-être vous aider ? (ton mielleux mais le regard foudroyant)
B : Mlle… (Sur le même ton) Non il me semble que vous ne me soyez d’aucune utilité.
M : Bien dans ce cas, je vais vous laisser à vos activités d’espionnage qui somme toute ne sont d’aucune utilité non plus !

Sur ce, elle tourna les talons, mais entendit M. de Joubert dire d’un ton plus qu’ironique :

B : Ravi de voir que vous avez retrouvé une toilette convenable, Mlle.

Elle se retourna, le jaugea un instant et sourit de son sourire déstabilisant, M. de Joubert ne comprit pas ce qui se passait et se sentit soudain mal à l’aise.

M : En fait, mon ami, cela fait longtemps que nous n’avons pas parlé ensemble… Autrefois nous discutions ensemble des affaires de la Cour, allions à la chasse, faire des balades… Comme de vrais amis, quel dommage que cela ait cessé.
B : Je… Je ne vois pas où vous voulez en venir.
M : Mais nulle part M. de Joubert, nulle part.
B : Je vois… Vous m’accusez d’avoir détruit notre amitié !
M : Que dites-vous ?

À cet instant, ils entendirent un bruit sourd et un cri, ils s’observèrent un instant et d’un même mouvement se dirigèrent en courant vers Aude et virent ce qu’ils avaient bien deviné : M. d’Elis et M. du Roy étaient en train de se battre !
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeMar 29 Mai 2007 - 13:39

mdr... génial! Enfin l'action Very Happy
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeMar 29 Mai 2007 - 17:23

lol! je sais pas si c'est lui qui va gagner mais une suportrice peut pas faire de mal

Allez Christophe, Allez Christophe, Allez Christophe !!! cheers
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeMar 29 Mai 2007 - 17:48

Euh... Je ne sais pas si on peut vraiment parler de victoire Eva... Voila le fameux moment dont j'ai parlé, il va etre un peu malmené... Essayez de pas trop m'en vouloir ! Laughing

En se lançant de charmants noms d'oiseaux. Aude pétrifiée n'osait pas bouger et Marianne arriva sur elle si brusquement sur elle qu'elles manquèrent de tomber.

M (affolée) : Mais qu'est-ce qui se passe ici ?
A (//) : Mais je ne sais pas, il a déboulé en courant comme un fou ! J'ai cru qu'il allait me tuer mais il s'est jeté sur M. du Roy ! Mais qu'est-ce qui lui prend ?
M : Vraiment tu ne vois pas ?
A : Mais je… Oui, enfin… Je ne sais même pas comment c'est arrivé… (À M. de Joubert) Vous comptez rester combien de temps à les regarder avant de les séparer ?
B (surpris) : Qui moi ? Mais je…
A : Ah les hommes ! Il faut toujours tout faire soi-même !

Elle s'avança pour essayer de les raisonner à coup de "Allons Messieurs, comportez-vous comme des gens civilisés" et de "Enfin, on dirait des animaux !". Mais, il semble que ça ne suffisait pas à calmer les deux hommes. C'est pourquoi, prenant son courage à deux mains, elle s'approcha pour essayer de les séparer… Manuellement ! Mais, dans le feu de l'action, M. d'Elis lui envoya malencontreusement une gifle qui était à la limite du coup de poing. Le choc fut tellement fort qu'elle bascula en arrière, sonnée et le nez en sang. Il n'en fallut pas plus à M. du Roy qui redoubla ses coups et finit par envoyer un puissant coup de poing à son adversaire, ce qui lui éclata l'arcade et le mit KO.

A (terrorisée) : Dieu du ciel ! Monsieur !

Négligeant le sang qui continuait de couler sur son joli visage et malheureusement sur sa robe déjà pleine de terre (heureusement que Marianne n'a rien remarqué, pensa-t-elle), elle courut rejoindre M. d'Elis qui avait perdu connaissance.

A : M. d'Elis ! M. d'Elis ! Je vous en pris répondez !

Marianne et M. de Joubert accoururent à leur tour pour essayer de ranimer le jeune homme. Marianne, adepte des techniques chocs, lui donna une gifle ce qui fit hurler son amie mais qui réveilla M. d'Elis. Aude, rassurée, se tourna vers M. du Roy lui lançant un regard tellement noir qu'il crut qu'elle allait le fusiller sur place.

A : Vous n'êtes qu'une brute ! Sans manière et sans éducation ! Comment avez-vous pu traiter cet homme de la sorte et devant moi, en plus ? Monsieur, vous venez de détruire l'estime que je vous portais ! JE NE VEUX PLUS AVOIR AFFAIRE A VOUS !!!

Ce faisant, elle le repoussa tellement fort qu'il trébucha et tomba dans le lac. Sur ce, avec l'aide de Marianne, morte de rire, et de M. de Joubert qui essayait de remettre ses idées en place, elle emmena M. d'Elis vers sa maison, sans écouter les vaines protestations du pauvre M. du Roy qui ne comprenait plus rien.

M (toujours morte de rire) : Voilà une scène qui restera gravée dans ma mémoire ! Aude tu es effrayante quand tu t'énerves !
A (apaisée) : Je me suis laissée emporter par la colère et je le regrette déjà. Pauvre M. du Roy, il ne méritait pas un tel traitement, ce que j'ai fait est ignoble.
M : Moi, je trouve que c'était… Magnifique !
A : Marianne, quoi que tu en penses, M. du Roy est un homme de qualité et je…

Un gémissement de M. d'Elis mit fin à la discussion. Arrivés à l'intérieur, ils l'installèrent sur un sofa et Aude pria Marianne et M. de Joubert d'aller au salon pendant qu'elle soignerait la blessure de M. d'Elis et la sienne car le sang continuait de couler abondement sur son corsage.

Marianne observait de loin Aude éponger délicatement la blessure de M. d’Elis lorsqu'elle sentit M de Joubert se pencher au-dessus de son épaule.

M : Mais… Que faites-vous ?
B : La même chose que vous… J’espionne !
M : Décidément, vous êtes insupportable !
B : Votre amie m’a fort étonné aujourd’hui.
M : Y a pas que vous ! Je ne l’ai jamais vue comme cela… Mais… (Elle fit un signe de tête en direction des deux éclopés) C’est trop beau… Ça ne va pas durer.
B : Je n’y crois pas ! Vous en êtes réduite à être jalouse de votre meilleure amie, vous êtes horrible !
M : Moi ?! Jalouse ! Où avez-vous vu ça, vous ? Je dis juste ce que je sais, je connais Aude… Elle est déjà en train de culpabiliser, regardez quand nous avons quitté le lac … Malgré le tendre moment qu’elle pourrait passer…
B : Moment que nous espionnons joyeusement !
M (le foudroyant du regard) : Malgré le tendre moment qu’elle pourrait être en train de passer, elle ne… Le passe pas parce qu’elle est déjà en train de revoir toute la scène dans sa tête et va se rendre compte que finalement celui qui méritait de finir dans le lac n’était pas ce cher M. du Roy mais l’homme qu’elle est en train de soigner !
B (fronçant les sourcils) : Je vous en prie ? Vous plaisantez… C’est vrai que c’est la chose que j’ai immédiatement remarquée chez vous… Votre humour ! (Il considéra Marianne de bas en haut qui lui adressa un sourire ironico-sadique) Oui enfin… Après votre physique mais après tout, c’est ce que vous mettez en valeur avant tout… (Murmure) enfin si tout il y a.
M : Prenez-moi pour une sotte, vous vous croyez mieux que moi alors que vous êtes pareil !
B : Certes mais moi au moins je pense privilégier l’amitié bien plus que vous ne le faites.
M : Allez donc, je le fais mais à ma manière, je suis quelqu’un de spécial… C’est tout !
B : Pour en revenir à nos amis, je ne comprends pas ce que vous avez dit, pourquoi est-ce que Jean-Baptiste devrait se trouver dans le lac à la place de ce sot de M. du Roy ?
M : Laissez-moi réfléchir… Oh, peut être parce qu’il s’est jeté comme une furie sur ce " sot de M. du Roy " qui faisait passer un… Très agréable moment à Aude. Et ce " sot de M. du Roy " s’est non seulement pris une raclée, mais en plus il s’est fait humilié et abandonné par la femme qu’il aime alors que tout ce qu’il a fait c’est lui faire comprendre son affection et se défendre d’une agression !
B :Je ne vous crois pas, elle est assez heureuse ici avec lui pour se dire d’un seul coup que la brute, c’est lui. Et c’était ce que vous vouliez qu’il fasse !! Vous saviez très bien qu’elle n’était pas seule !

Marianne sourit (ultra bright please), lui tapota l’épaule et dit :

M : Vous ne connaissez pas Aude mon cher M. de Joubert…

Sur ce, elle tourna les talons et s’en fut par la grande porte laissant M. de Joubert pantois… Il jeta un coup d’œil à son ami et sa dulcinée et ne vit rien d’alarmant sinon un homme se faisant soigner par une femme et se dit que Mlle de Laventile était non seulement superficielle mais en plus elle était jalouse et sadique… Sardonique. Mais, il se surpris à respirer le parfum de la jeune femme flottant encore dans la pièce. Sur ce, lui aussi tourna les talons.
De retour chez elle, Mlle de Laventile eut la surprise de constater que contrairement à la maison de Aude où le plus grand calme apaisant régnait, ici il semblait toujours y avoir fête. Sa mère était une femme respectée et crainte, aristocrate qui avait quand même réussi à s’imposer au près du roi pour ses conseils en matières de festivités et autres divertissements. Son père était un des grands commandants de l’armée qui avait lutté pour obtenir ce titre et semblait au premier abord des plus austères. Et malgré leurs apparences respectueuses ces gens aimaient la mondanité et avaient de quoi vivre dans l’extravagance (ce dont leur rejeton adoré avait hérité).
Marianne fut tout de même surprise qu’après le grand bal organisé par le roi il y eut encore des volontaires pour festoyer chez eux (alors que la fête à Versailles n’était encore sûrement pas terminée).
Elle entra et constata que des courtisans et courtisanes étaient disposés un peu partout dans la demeure (somptueux château en réalité). Elle reconnut son père et sa mère (ensemble ! !) de dos, les rejoints et ne put retenir un " oh " d’exclamation en voyant que leur interlocuteur commun n’était autre que ce très charmant M. de Ban.
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeMar 29 Mai 2007 - 17:49

hihi... oui en fait!
Le pauvre n'a rien fait de mal! C'est pas comme si Aude ne voulait pas... Elle l'aurait dit!

Moi je crois qu'Aude va intervenir et personne perd...
Mais par contre, je ne crois pas que ce super sympa et romantique Mr Maé de Roy obtiendra la fille à la fin...

Ca ne fait rien! Viens chez moi Christophe! Je veux bien te consoler Razz
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitimeMar 29 Mai 2007 - 18:22

Mdr Nath!

C'est vrai que c'est pas cette victoire que je m'imaginais mais je t'en veut pas lol
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MessageSujet: Re: Complot à la Cour de France   Complot à la Cour de France Icon_minitime

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