Histoire. ^.^'

Alors euh .. Moi aussi j'écris un peut et je me suis dit, pourquoi pas ! ^.^'

Je vais vous mettre une histoire que j'ai commencée il y a 6 ou 7 mois car je voulais participer a un concours d'écriture. Auquel je participerais l'an prochain d'ailleur J'espere que ca vous plaira et que ce sera pas trop << previsible >> quant aux fautes, je suis désolée si il y en a car j'ai pas fait corrigé par un adulte. [ J'ai pas osé la faire lire a mes parents ] Sinon, ce n'est pas dans le meme genre que Lili, là c'est plutot actuel quoi. Voila. Hum j'espere que ca vous plaira ! Bonne lecture ^.^

Il se fixait dans le miroir, se sentait mal à l’aise. Il en avait assez d’être ce grand garçon maigre et pâle. Pourtant il n’y pouvait rien. A cette pensée il ne se contrôla pas, son miroir vola en éclat. Le point ensanglanté, il s’allongea sur son lit. « Arnaud que se passe-t-il en ce moment ? » Il entendait déjà la voix de sa mère qui lui proposerait pour la énième fois de voir un psychologue. A quoi cela servirait-il de toute façon ? Arnaud ferma les yeux. C’était agréable. Là, allongé sur son lit, dans la tiédeur de sa chambre il pouvait s’évader, oublier sa souffrance. Cela lui arrivait de plus en plus souvent. Surtout depuis son entrée au lycée. Il avait tout perdu. Mais lorsqu’il était là, allongé, les yeux clos, ça lui était égal. Il se voyait dans un grand champ, tenant la main à Zoé, sa petite sœur. Il la faisait tournoyer dans les airs, ils étaient heureux. Peut être était-ce sa vision d’un monde parfait …
Lorsqu’il rouvrit les yeux, la nuit était tombée, sa montre affichait vingt heure trente. Arnaud se redressa lentement, sa main le faisait souffrir, il mit quelques instants à se souvenir de ce qui s’était passé. Il regarda les éclats de son miroir et soupira. Il se leva et sortit de sa chambre. Il marchait pied nus dans le couloir qui menait au salon et s’arrêta devant la porte de la chambre de Zoé, sa petite fée, comme il avait l’habitude de l’appeler. Il écouta à la porte. Elle riait, parlant seule, ou à des poupées songea Arnaud. Puis il sourit. C’était inévitable. Sa sœur, ce petit ange blond était la seule personne pouvant le rendre heureux, le faire rire et aimer quelques instants de la vie. Il frappa doucement à la porte puis l’entrouvrit. Lorsqu’elle l’aperçu, Zoé se leva d’un bond et lui sauta dans les bras. Arnaud sentit le parfum qui émanait de la petite tête blonde qu’il serait contre lui. Un léger arôme de vanille, une senteur délicate qui lui rappelait ses plus beaux jours. Il embrassa sa sœur sur le front puis elle repartit telle une ballerine, balançant ses bras au son d’une mélodie qu’elle fredonnait souvent. Arnaud referma délicatement la porte puis quitta la pénombre du couloir en approchant du salon. Sa mère était là, près de la cheminée dans un vieux fauteuil miteux, elle lisait. En voyant son fils arriver elle sursauta légèrement puis ferma son livre et lui fit signe de s’approcher : « Arnaud, que se passe-t-il en ce moment ? Je suis entrée dans ta chambre tout à l’heure, j’ai vu ton miroir brisé. Que s’est-il passer ? » Arnaud soupira « Et voila, songea-t-il, elle recommence… » Sans un mot, ni un regard, il fit demi tour et quitta la pièce.
Il poussa la porte de sa chambre et s’approcha de son lit. Une douleur soudaine lui parcouru le pied droit. Il ne dit pas un mot, s’assit seulement sur son lit, retira un débris de miroir enfoncé dans son talon sanguinolent puis croisa les jambes en tailleur. Il posa la tête dans ses mains et ferma les yeux. Il avait besoin de se calmer, de respirer, d’attendre que ca passe. Il sentit un picotement dans le coin de ses yeux, puis des larmes ruisselèrent lentement le long de ses joues. Tout lui paraissait si difficile. On lui avait dit plusieurs fois que c’était un cap à passer, que ca irait mieux… Il avait perdu son père deux ans plus tôt, à son entrée au lycée. Depuis il s’était renfermé sur lui-même et avait perdu ses amis, un par un. A présent, il ne lui restait plus rien, seulement sa mère et sa sœur. Sa petite fée, sa seule raison de vivre. A cette pensée il ouvrit le tiroir de sa table de nuit et en sortie une petit photo. Il tenait sa sœur dans les bras, la faisant virevolter dans les airs. Il se souvenait de ce jour par cœur. C’était il y a longtemps, un peut plus de deux ans. Son père les avait emmenés dans ce grand champ, tout les deux. Ils avaient passé la journée à respirer l’air frais, à se rouler dans l’herbe et à profiter de ces vacances si agréables. C’est une semaine après ce jour si parfait que tout avait basculé.
Arnaud essuya les larmes qui humidifiaient encore ses joues. Cette semaine… Il s’en souvenait dans les moindres détails. La voiture, les klaxons, la lumière, les alarmes, une semaine entière dans cet hôpital si froid. Durant 2 ans il avait refoulé chaque pensées l’amenant à ce jour. Mais il n’oubliait pas sa mère arrivant vers lui, les yeux rougis, tenant Zoé par la main… Arnaud cessa de pleurer, s’allongea, éteignit sa lampe de chevet, et regarda son plafond, jusqu'à ce que le sommeil ai raison de lui.

A suivre..

Super histoire j'adore la suite !!!

je lirai une prochaine fois car là il y a du monde! Mais je me réjouis déjà à lire ton histoire! mdr

J'aime beaucoup ! Mais j'ai l'impression qu'il manque une partie de ton histoire.

[Ben ui elle est pas finie, j'ajoute la suite bientot =P Enfin genre dans 1/4 d'heure quoi ^.^]

c'est super j'attend la suite avec impatience !

Moi aussi j'attend la suite avec impatience !

Lol on met la pression la

Ah ben ouais mais c'est toujours comme ca quand une histoire est appréciée ! Les lecteurs sont toujours impatients ! Je le sais, j'ai le meme problème sur un autre forum ! Lol

Mdr ^^ au moins sa doit faire plaisir^^

C'est sur, ca flatte l'ego ! ^^

tro genial

Désolée pour le temps que j'ai mis. J'ai été prise toute la journée. Piouh x] Bon, bon.. La suite tant attendue [ C'est toujours pas la fin hein .. ^.^] Bonne lecture !

Il frémit en sentant quelque chose dans son cou. Le soleil s’était levé. Il ouvrit les yeux doucement pour s’habituer à la lumière du jour. Il vit Zoé qui essayait de faire rentré une plume dans son oreille, en s’apercevant qu’il avait ouvert les yeux, elle demanda : « Les guillis de la plume t’ont réveillés ? » Arnaud sourit en acquiesçant d’un signe de la tête. Cela arrivait souvent que sa petite fée vienne le réveillé à l’aide d’une plume. Il regarda l’heure, son radioréveil affichait sept heure quinze. Il lui restait un quart d’heure pour se préparer, sa mère entra dans sa chambre « Arnaud, j’emmène Zoé chez le médecin et après je vais directement au boulot alors prépare toi et ne rate pas ton bus ! ». Elle l’embrassa sur le front, pris sa fille dans ses bras et quitta la pièce. Arnaud attendit d’entendre la porte d’entrée claquer puis il se redressa dans son lit. Il n’avait aucune envie d’aller en cours. Il se leva et s’habilla. Lorsqu’il fut prêt, il prit son sac et sortit. Arrivé au bout de la rue il hésita. S’il passait par la droite, il irait prendre le bus, puis irait en cour, subirait les réflexions de ses professeurs et la solitude habituelle, si il prenait à gauche il passerait sa journée dans les rues, personne ne le saurais. Il décida finalement de partir vers la gauche et il marcha vers la ville. Il avait quelques sous en poche et son portable. Il ne lui arriverait rien, et ce soir il rentrerait, comme si il avait eu une journée habituelle.
Il avança longtemps sans savoir où il allait ni quand il s’arrêterait. Il donnait des coups de pieds dans des cannettes, pleurait quelques minutes puis s’arrêtait. Tout ce qu’il voulait s’était partir loin, tant pis s’il se perdait, il voulait découvrir le monde, la liberté et le bonheur.
Il était presque seize heures quand il décida de faire une pause. Son téléphone vibra dans sa poche, il le sortit et vit affiché sur l’écran « Maman ». Il décrocha et entendit la voix de sa mère qui paraissait à la fois énervée et inquiète « Arnaud, la conseillère d’éducation du lycée m’a appelé, pourquoi n’y es tu pas allé ?! ». Il expliqua à sa mère qu’il avait raté le bus et que, étant donné que le lycée était à une heure trente à pied, il avait préféré laissé tomber. Il lui dit qu’il était allé se balader en ville. « Ne bouge pas, dit elle, je passe chercher Zoé et j’arrive ! Où es-tu ?
- Je ne sais pas, je marche depuis ce matin, je suis dans une cité, je crois que je suis perdu… Je viens de passer devant le musée St Pierre.
- J’arrive tout de suite ! »
Arnaud attendit, dix minutes, un quart d’heure, une demi-heure… Il avait froid et un peut peur. Puis il entendit une petite voix crier son nom, il se leva, rassuré. Zoé était là, de l’autre coté de la rue, elle courrait vers lui, suivit par sa mère, un sourire apaisé aux lèvres. Et là il le vit. Le bus. Tout se passa comme au ralenti. Zoé courrait vers la route, le véhicule arrivait à toute allure, sa mère qui avait perdu son sourire courrait maintenant derrière elle en hurlant. Elle s’élança pour la rattraper, le bus klaxonna, Zoé ne s’arrêta pas. Puis plus rien, le vide total. Le bus freina quelques mètres plus loin, un chauffeur alarmé en descendit, il était au téléphone. Arnaud se leva, hurla et couru vers les corps inertes des deux femmes les plus chères à ses yeux, il se jeta a coté et fondit en larmes. Il pleura toutes les larmes de sont corps. Il resta là deux minutes avant d’entendre les sirènes, deux minutes qui lui avaient parues une éternité. Sa mère, sa sœur et lui furent emmenée à l’hôpital. Dans la camionnette, allongé sur le brancard blanc, il ne cessa de pleurer. Il ne savait pas ce qui allait se passer, et il se sentait coupable, si coupable. La tête pleine d’idées noirs et de tristesse, il avala sans broncher les calmants qu’on lui administra. Il s’endormit, afin d’essayer d’oublier, à nouveau.

T'es pas gentille! J'ai les larmes aux yeux!
C'est sadique cette histoire!

Survivront-elles??...........;

moi j'espere

Oué j'espère aussi sinon jle sens mal pour lui ...

Et Sophie oublie pas que t'as une histoire à continuer, on attends la suite avec impatience nous !

Oh la la !!! J'suis toute retournée... La suite ! La suite ! La suite ! moi aussi, je veux savoir, meme si j'y crois pas trop !

alala les filles ca fait plaisir tout cet entousiasme ! Je poste la suite bientot, promis, mais la je suis pas sur le bon ordi !

Oké, on attend avec impatience! Mais pas trop hein!

J'suis vraiment désolée pour l'attente. Pff x[ Bon bon, voila la suite ! Bien sur, c'est toujours pas la fin ! Cette partie est plus courte parce que je poste par paragraphe.. Bref ! Bonne lecture =)

Il se réveilla en sursaut, ouvrit les yeux. La lumière était éblouissante, il ne savait plus exactement où il était, il avait mal a la tête. Une femme vêtu tout de blanc s’approcha de lui « Vous êtes réveillé ? Très bien, je vous apporte votre déjeuné.
- S’il vous plait ! Où sont ma mère et ma sœur ? »
Il se souvenait de tout à présent, le bus, l’accident, chaque image défilait dans sa tête à toute allure. « Calmez-vous. Le docteur va venir, il va tout vous expliquer, tout se passera bien. »
Elle avait un visage grave, elle essaya d’esquisser un sourire et quitta la chambre. Arnaud tenta de se calmer, il avait si peur. Un homme entrouvrit la porte. Il était grand et ne souriait pas. Il entra d’un pas lent et s’assit sur une chaise a coté d’Arnaud. Il se présenta, c’était le médecin. Il resta silencieux quelques minutes, puis repris la parole « Ecoute moi gamin, ca va être quelque chose de très difficile. Je sais a quel point…
- Non ! Vous ne savez pas ! Dites-moi seulement où sont ma sœur et ma mère ! » Il était énervé et effrayé, il voulait les retrouvé et il avait peur de la réponse du docteur. Il aurait voulu ne pas être là, il aurait voulu que ce ne soit qu’un cauchemar, il ne cessait de se répéter qu’il aurait du prendre le chemin de droite. « Ecoute fiston, ta petite sœur a été un peut protéger par ta mère mais ca n’a pas suffit. Même si le bus a ralentit, il était quasiment impossible qu’une si petite fille puisse … Survivre. » Quasiment impossible qu’une si petite fille puisse survivre. Ses mots résonnaient dans la tête d’Arnaud. Alors… Zoé n’avait pas survécu. Zoé, sa petite fée, son ange blond, son petit bonheur. Elle l’avait abandonné au bord de la route, elle qui le rendait si heureux, elle le laissait seul à présent. Non, il ne voulait pas y croire, elle ne pouvait pas l’avoir abandonné. Arnaud ouvrit la bouche pour protester mais le docteur repris « Quand à ta mère, et bien je vais être franc, elle n’a pas eu plus de chance…» Arnaud sentit ses yeux se remplir de larmes. Il était assis sur ce lit d’hôpital, sans aucune blessure alors qu’il venait de perdre sa sœur et sa mère. Il pleura, sans plus pouvoir s’arrêter. Il était seul à présent. Il ne voulait pas y croire. Il rêvait, il en était sur, la vie ne pouvait pas être aussi cruelle, il allait bientôt se réveillé, chatouillé par une petite plume. Il ne s’arrêtait pas de pleurer. Qu’allait-il devenir maintenant qu’il était complément seul ? Lui qui espérait tant retourner un jour dans ce grand champ, tenant la main à Zoé. La vie n’aurait plus aucune saveur puisque la seule chose qui y mettait du gout c’était elle, sa petite sœur.

c'est trop triste

Rah je le savais !!! Pfiouh ! J'ai les larmes aux yeux... Elle est dure ton histoire !

Oui désolé j'aurais du mettre deconseillé au ames sensibles Pour dire vrai, elle date du debut de l'année, a une periode ou j'allais vraiment mal donc bon.. Je pense que l'esprit est la dedant

Bon, j'en rajoute un petit bout puis j'arrete là pour aujourd'hui [ je garde le suspense ] Je pense que ca s'égaille un peut ici..Mais J'en dit pas plus Bonne lecture


Tout était fini à présent. Arnaud était allongé par terre dans l’herbe fraiche, les rayons du soleil caressant agréablement son visage. Voila six mois qu’il avait emménagé chez la sœur de son père. Six mois durant lesquels il n’avait cessé de ressasser ce souvenir, durant lesquels il avait souffert, durant lesquels il avait tenté maintes et maintes fois de mettre fin a ses jours. Il avait quitté sa petite ville et grâce à Juliette, sa cousine, il avait découvert son nouvel établissement. Lorsqu’il avait quitté l’hôpital et qu’il avait appris qu’il vivrait chez sa tante, il s’était senti réconforté, il ne serait pas si seul. Il ne voulait plus jamais être seul. Il avait décidé qu’il y aurait toujours quelqu’un a ses cotés. Sa tante et sa cousine, mais surtout sa sœur et sa mère, dans son cœur.
Lors du premier jour de la rentrée, il était resté avec sa cousine et avait fait la connaissance de ses amis. Puis il s’était à nouveau isolé. Aux récréations, il ne sortait pas ou bien il allait s’asseoir seul dans un coin de la cour, les professeurs s’intéressaient a lui et essayaient de l’aider, mais Arnaud n’avait pas besoin d’aide, il pensait, réfléchissait, déprimait.
Juliette venait souvent frapper à la porte de sa chambre, lui proposer de sortir avec ses amis, aller trainer comme tous les jeunes de leur âge. Mais il refusait, il voulait rester seul. Il passait des heures sur son lit à regarder son plafond.
Maintenant allongé dans l’herbe il repensait à tout ca, ses débuts chez sa tante. C’était une femme mince et jeune. Elle n’avait jamais été très présente dans la vie d’Arnaud, avant l’accident. A présent elle comptait beaucoup à ses yeux. C’est elle qui le prenait dans ses bras lorsqu’il fondait en larmes au milieu du repas, elle qui lui faisait son déjeuné le matin, elle qui lui caressait les cheveux lorsqu’il se perdait dans ses pensées. C’était important aux yeux d’Arnaud, sa mère n’avait jamais eu ces gestes d’affection pour lui. Il était là, allongé, depuis le début de l’après midi lorsqu’il entendit la voix de sa tante l’appeler « Arnaud ! A table mon chéri ! ». Il se redressa lentement, frotta son pantalon puis se dirigea vers la maison. Il faisait encore jour mais il était tard, Arnaud était fatigué, il dina puis alla se coucher.
Son réveil sonna à 7h le lendemain matin. Il se leva lentement et alla dans la cuisine d’où sortait une odeur de gaufre. Arnaud s’installa à table et sa tante l’embrassa sur la joue : « tu as bien dormis ? » Arnaud fit oui de la tête et comme presque tous les matins, il repensa à sa petite sœur lorsqu’elle lui avait demandé si les guillis de sa plume l’avaient réveillé. Apres avoir déjeuné, il se prépara et parti avec Juliette vers l’arrêt de bus. Lorsqu’ils arrivèrent au lycée, elle le laissa et alla rejoindre ses amis. Alors, comme chaque matin, Arnaud alla s’asseoir seul à l’emplacement de salle numéro 150. C’était un emplacement où personne ne venait jamais, sauf lui. Il s’adossa au mur et se perdit à nouveaux dans ses pensées. « T’as l’heure ? » Il leva les yeux vers une jeune fille qu’il ne connaissait pas, elle n’était pas particulièrement jolie. Elle était brune avec de grands yeux noirs, elle était assez pale et maigre. « Eh je te parle ! T’as l’heure ? » Arnaud mis du temps a réagir puis il répondit « euh… Oui il est sept heure trente-cinq... » Un sourire se dessina sur les lèvres de la fille et elle lui demanda si elle pouvait s’asseoir avec lui. Arnaud acquiesça. Elle lui parla longtemps, elle s’appelait Rebecca et elle venait d’arriver dans la région. Elle lui expliqua pourquoi elle avait déménagé et elle lui raconta sa vie. Quand Arnaud en demandait plus, elle se contentait de soupirer doucement et de continuer. Ses parents avaient divorcés un mois auparavant, mais vivaient encore sous le même toit. Chez elle, elle se sentait mal, elle fuyait sa maison le plus possible. Il avait beau essayer de se concentrer, Arnaud ne l’écoutait pas réellement, il la regardait. Lorsqu’elle souriait, il la trouvait charmante. Et quand elle rigola, il ne pu s’empêcher de sourire et de la trouver ravissante. La cloche retentit, Rebecca lui donna rendez vous au même endroit le midi pour qu’à son tour il lui parle de sa vie. Lorsqu’il était en classe, Arnaud ne pensa qu’à elle. Cette jeune fille qui ne le rejetait pas, qui était venue vers lui, qui lui avait parlé, et qui était si jolie. Elle qui avait l’air d’avoir tant de soucis et était pourtant si souriante. Avant de le quitter, elle l’avait embrassé sur la joue. C’était pourtant une parfaite inconnue, mais il savait qu’ils s’entendraient a merveille. Puis, à midi il alla au même emplacement 150 et il vit Rebecca assise, qui l’attendait. Il s’assit à coté d’elle et ils restèrent silencieux, cote à cote. Et soudainement, elle prit la parole « Tu sais, je t’avais proposé de me parler de toi parce que tu as l’air triste et seul, mais si tu ne veux pas, je comprends… » Et elle se tourna vers lui, un sourire malicieux aux lèvres. Il la fixa quelques secondes puis détourna son regard. Quelqu’un s’intéressait à ce qu’il ressentait, aux problèmes qu’il avait, à ce qu’il avait vécu. Ce n’était certes pas la première fois, mais venant d’elle, ca lui paraissait différent. Sans hésiter plus longtemps, il la regarda à nouveau, puis lui expliqua tout. Son père, cet homme heureux et aimant, qui avait eu un accident deux ans plus tôt, sa sœur, son ange qui était tout pour elle, et sa mère qui étaient elles aussi décédée, la solitude habituelle, son mal a l’aise permanant, la vie chez sa tante… Il sentit une douce chaleur sur sa main. Rebecca la lui tenait, et la serrait gentiment. « Ca a du être très dur » chuchota-t-elle en se penchant lentement vers lui. Elle posa sa tête sur son épaule et ils restèrent là, silencieux, la main dans la main, Arnaud respirant l’odeur des cheveux brun de Rebecca. Le midi, ils décidèrent de manger ensemble, ils parlèrent encore, mais cette fois de leurs point communs, de leur centres d’intérêt. Rebecca rêvait de devenir danseuse et de voyager dans le monde : « Oui, découvrir la liberté et le bonheur ! Tu viendrais avec moi dis ? » Arnaud leva les yeux vers elle, elle souriait. Il frissonna. Jamais il n’avait trouvé une fille aussi belle. Il lui sourit à son tour et acquiesça « Evidement que je viendrais avec toi. » Rebecca rougit légèrement. Elle changea rapidement de sujet et ils discutèrent ainsi longtemps, puis, le repas terminé, chacun repartit de son coté.

Oh c'est trop mignon ! Oué on peut dire que ça s'arrange pour lui